Si certaines formes familiales ou situations individuelles de cancers conduisent à proposer un test génétique, toutes ne constituent pas une indication de test.
Il y a ainsi des personnes qui s’interrogent sur un facteur de risque et auxquelles on ne proposera pas de test génétique. On fera néanmoins des propositions de surveillance fondées sur leur seule histoire personnelle et familiale. Les indications de tests génétiques reposent sur plusieurs paramètres qui sont susceptibles d’évoluer dans le temps avec l’augmentation des connaissances et l’optimisation des techniques d’analyse.
Des projets de recherches sont aujourd’hui nécessaires pour évaluer la pénétrance (c’est à dire le niveau de risque) des gènes « candidats » de prédisposition au cancer avant de déterminer s’ils peuvent devenir « actionnables », c’est-à-dire utilisables pour le conseil génétique. L’objectifs de ces recherches est d’arriver à une évaluation individuelle beaucoup plus précise du risque de cancer d’une personne pour adapter le mieux possible sa prise en charge.
Episode 2 sur 6, par le professeur Dominique STOPPA LYONNET, Chef de service de génétique :
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