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Vers une amélioration de la prise en charge du cancer de l’ovaire

Les progrès dans la prise en charge du cancer de l’ovaire sont prometteurs. Depuis 2015, une méthode innovante, appelée PIPAC (chimiothérapie intrapéritonéale pressurisée par aérosol), permet de mieux cibler la chimiothérapie en l’administrant directement sur les métastases dans l’abdomen. Le principal avantage étant d’atténuer les effets secondaires du traitement, tels que la perte de cheveux ou la perte de poids.

Le risque de récidive étant important dans cette maladie, l’innovation passe également par l’analyse génétique des tumeurs. Cette approche permet de prescrire un traitement personnalisé et de retarder, voire empêcher la récidive. “C’est un traitement sous forme de cachets, que les patientes prennent pendant 2 à 3 ans et aujourd’hui, elles ont des rémissions de 3, 4, 5, 6 ans, voire elles ne présentent plus de récidive”, explique docteur GALY.

Dans 10% des cas, la cause du cancer de l’ovaire est génétique. En cas de maladie chez une parente proche, une consultation en oncogénétique est conseillée afin de déterminer les facteurs de risque et, le cas échéant, de prendre des mesures anticipées, telle que l’ablation des trompes de Fallope. Mais en général, le cancer de l’ovaire reste très difficile à diagnostiquer, car les symptômes sont non-spécifiques.

Plusieurs facteurs peuvent avoir un effet protecteur contre le cancer de l’ovaire. Notamment les évènements et mesures qui réduisent le nombre d’ovulations, comme la prise de la pilule contraceptive, les grossesses, l’allaitement, les premières règles tardives ou la ménopause précoce. Le fait d’adopter un mode de vie sain agit aussi sur les facteurs de risque et contribue à prévenir le cancer.

 

Source : RTS Info

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