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Cancer de l’ovaire : l’espoir des inhibiteurs de PARP

Selon les résultats de l’étude SOLO-1 publiée dans l’édition du 27 décembre dernier du New England Journal of Medicine, un nouveau traitement permet d’améliorer le pronostic des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire au stade avancé. Chez les femmes de cet essai, porteuses d’une altération BRCA1 ou BRCA2, l’administration en traitement d’entretien pendant 2 ans de l’olaparib, un inhibiteur de PARP, a permis une amélioration importante de la survie sans progression de la maladie (PFS). Les inhibiteurs de PARP pourraient ainsi être efficaces chez de nombreuses femmes atteintes d’un cancer de l’ovaire. Ces nouvelles molécules très prometteuses ciblent les mécanismes de réparation de l’ADN des cellules cancéreuses. Elles viennent d’obtenir une autorisation européenne de mise sur le marché pour le traitement des femmes ayant une altération BRCA1/2 et atteintes d’un cancer du sein métastatique. Ces nouveaux résultats montrent l’efficacité de l’olaparib également en traitement d’entretien. Après 3 ans, 60 % des patientes traitées par l’inhibiteur de PARP étaient indemnes de toute progression de la maladie (contre 27 % dans le groupe placebo), avec une diminution de 70 % du risque de récidive ou de décès par cancer. D’autres recherches sont nécessaires, mais ces nouvelles études ouvrent l’espoir d’améliorer la prise en charge des femmes porteuses d’une altération BRCA1/2 et atteintes d’un cancer de l’ovaire.

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