Puis-je bénéficier d’un diagnostic prénatal ou préimplantatoire ?

Dans votre entourage familial, plusieurs personnes ont été touchées jeunes par un cancer et vous vous demandez si vous avez la possibilité de ne pas transmettre l’altération génétique identifiée dans votre famille, dont vous pourriez être porteuse ?

 

Prévenir la transmission

 

En France, les parents risquant de transmettre une maladie génétique particulièrement grave et incurable à leur enfant ont la possibilité de recourir à un diagnostic prénatal (DPN) ou préimplantatoire (DPI). La première technique vise à savoir si l’embryon implanté dans l’utérus de la maman est porteur de l’altération génétique et d’interrompre la grossesse si c’est le cas ; la seconde consiste à réaliser une fécondation in vitro et à ne sélectionner et réimplanter que les embryons non porteurs de l’altération génétique.

 

Mais l’accès au DPN et au DPI est très encadré en France, toute demande doit passer devant un Centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal (CPDPN). Pour le DPI, les délais sont extrêmement longs.

 

Pas de liste de maladies

 

S’il n’existe pas de liste de maladies donnant accès au DPN et au DPI, plusieurs conditions doivent être réunies dans le cas du cancer : risque tumoral élevé, âge précoce de survenue de la maladie et incurabilité ou traitements avec séquelles invalidantes. Ces dernières années, certaines familles ont pu bénéficier, après discussion en centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal d’un DPN ou d’un DPI pour ne pas transmettre à l’enfant à naitre l’altération génétique identifiée dans la famille.

 

Si vous avez des questions relatives à la prédisposition pour laquelle vous êtes concerné(e) dans votre famille, rapprochez-vous de votre équipe d’oncogénétique.