Le cancer ne se transmet pas. Cette maladie peut être favorisée par des facteurs de risques extérieurs, endogènes ou exogènes, qui augmentent la probabilité de survenue d’un cancer.
Par exemple, certains polluants comme la fumée de cigarette, ou la présence de virus, tels que ceux liés à certaines infections sexuellement transmissibles (IST), correspondent à des facteurs de risque et agissent comme des catalyseurs. Ils peuvent provoquer la survenue d’altérations génétiques au cours de l’existence, qui pourront avoir un rôle dans la transformation tumorale. On parle alors d’altérations somatiques ou acquises. Elles ne se transmettent pas à la descendance.
D’autres altérations génétiques, transmises par au moins l’un des parents, peuvent être présentes dès la naissance : on parle alors d’altérations constitutionnelles. Ces altérations génétiques peuvent parfois correspondre à un risque de développer une maladie tumorale. Pour la plupart des prédispositions génétiques, le risque de développer un cancer n’est jamais de 100 %. Mais le risque peut parfois être considéré comme très élevé et nécessiter la mise en place de stratégies de surveillance ou de prévention bien spécifiques.
L’environnement endogène ou exogène, le patrimoine génétique, mais aussi le hasard, constituent donc les différents facteurs de risques de développer un cancer.
Prédispositions génétiques | Gènes associés |
Cancers du sein et de l’ovaire | BRCA1, BRCA2, PALB2, RAD51C, RAD51D, CDH1, TP53, PTEN, MLH1, MSH2, MSH6, PMS2, EPCAM. |
Syndrome de Lynch | MLH1, MSH2, MSH6, PMS2, EPCAM |
Polyposes adénomateuses | APC, MUTYH, POLE, POLD1 |
Cancers gastriques diffus familiaux | CDH1 |
Neurofibromatoses | NF1, NF2, LZTR1, SMARCB1, SPRED1 |
Rétinoblastomes | RB1 |
Près de 5 % des cancers environ sont liés à des mutations génétiques pouvant se transmettre de manière héréditaire dans les familles.
Aller plus loin : geneticancer.org/nos-brochures-dinformations/
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